Aarg. Épineux sujet. Si aux premiers abords cette déferlante instrumentaliste voire capitaliste me déplait au plus haut point et bien, une autre idée (reçue?) me gêne. Celle, bien ancrée, de l’artiste qui se doit pour produire « pur », d’être maudit, pauvre et abandonné, sinon mort.
Libre, bien entendu… Mais pour être libre il faut bien bouffer (au moins pour ne pas perdre son énergie créative ailleurs que là où elle importe) et tant que le beurre dans les épinards ne dénature pas le propos (ne l’influence pas), je pense qu’artiste de nos jours, c’est surtout un métier comme un autre (ou presque). Et soulignons que le marché de l’art et la politique des galeries est la plupart du temps bien plus « tapineuse » que des marques ou des enseignes à la recherche du verni culturel…
Enfin, bref, Vermine, mon post de mercredi (ne) te décevra (pas)…
